mardi 13 février 2018

Nouvelle façon de gérer «l'équité négative mieux connu sous le nom d’eau» dans votre inventaire d’occasion



Nouvelle façon de gérer «l'équité négative mieux connu sous le nom d’eau» dans votre inventaire d’occasion
Source : Dale Pollak, Fondateur de vAuto

Les concessionnaires ont compris depuis longtemps qu'avoir de l'équité négative dans leur inventaire est une mauvaise chose.
La vue conventionnelle soutient que vous déterminez le niveau d'équité négative dans votre inventaire en comparant vos coûts de possession du véhicule comparé au montant que vous pourriez obtenir si vous le vendiez en gros ou à l’encan tout de suite.

Par conséquent, si vous possédez un véhicule d'occasion de 10 500 $ et que les évaluations actuelles suggèrent que vous obtiendriez seulement 9 500 $ pour la voiture sur le marché de gros, vous avez 1 000 $ d'équité négative pour l'unité. Les mêmes calculs sont valables pour l'inventaire complet d'un concessionnaire.

Les concessionnaires accordent divers degrés d'attention à l'équité négative de leur inventaire. Pour certains, cela n'a pas vraiment d'importance. Si le véhicule est une pièce assez récente, les concessionnaires garderont l'espoir qu'une vente au détail fera de l'équité négative un point discutable. 

D'autres comptabilisent l'équité négative seulement quand ils ont abandonné le véhicule comme unité de vente au détail, et prennent leurs pertes au moment où ils vendent le véhicule en gros ou à l’encan.

Mais j'ai tendance à croire que cette vision traditionnelle de l'équité négative d'inventaire n'est pas aussi utile pour les marchands que par le passé.

Pour commencer, le marché de gros, malgré un vent de contraction de l'offre de véhicules récents, est resté relativement fort. 

La demande et les évaluations sont étonnamment résilientes. Au jour le jour, les concessionnaires peuvent encore prendre des bains en gros, mais l'équité négative n'est pas aussi profonde ou aussi froide qu'elle aurait pu l'être.

Deuxièmement, la vision traditionnelle de l'équité négative ne mesure pas vraiment le défi le plus important auquel font face les concessionnaires dans le marché des véhicules d'occasion d'aujourd'hui - la réduction continue des bénéfices bruts d'entrée.

Dans notre environnement actuel de compression des marges, même un véhicule qui n'est pas alourdi par l'équité négative ne produit souvent pas un nivéquité négative de rendement suffisant sur l'investissement du concessionnaire.

Cette condition apparaît chaque jour dans mon travail avec les concessionnaires. 

De plus en plus, il est de plus en plus courant pour les concessionnaires d'avoir un grand nombre de véhicules dont les ratios Coût-Marché sont de 90% ou plus. 

Le ratio suggère que les concessionnaires pourraient réaliser un bénéfice brut initial de 10%, compte tenu de l'écart entre les coûts du véhicule et les prix de détail demandés. 

Mais, en réalité, les véhicules vont probablement être vendus à des prix inférieurs à leurs prix demandés, ce qui signifie que la marge initiale pour les concessionnaires sera significativement inférieure à 10%.

Je dis souvent aux concessionnaires que «30 jours en inventaire est maintenant le nouveau 45 à 60 en inventaire pour les véhicules d'occasion» - un dicton qui montre a quel point la compression des marges raccourci la durée de vie viable de la plupart des véhicules.

Je partage également une analogie: Supposons que votre inventaire sois comme un bloc de glace, assis au milieu d'une pièce où il fait 100 degrés et qui devient de plus en plus chaud. 

Plus la glace repose longtemps, plus elle se transforme en équité négative, coule sur le bloc, se répand sur le sol et perd sa fonction initiale.

C'est de l'équité négative que les concessionnaires devraient vraiment s'inquiéter. 

Voici deux bonnes pratiques que je recommande aux concessionnaires afin d'atténuer l'érosion continue de leurs bénéfices bruts avant dans les véhicules d'occasion:

§  Conservez au moins 55% de votre inventaire de véhicules d'occasion de moins de 30 jours

    • Si vous voulez empêcher la fonte d'un bloc de glace, vous devez l'isoler ou le protéger de la chaleur. 
    • Pour les concessionnaires, votre meilleure protection est un rythme plus rapide des ventes au détail. 
    • Si les voitures se vendent plus rapidement, vous minimisez la perte de profit qui survient lorsque les véhicules vieillissent dans l'inventaire. 
    • Je dis aux concessionnaires que «30 jours en inventaire doit maintenant être considéré comme le nouveau 45 à 60 jours en inventaire pour les véhicules d'occasion» afin de souligner a quel point l'âge des stocks a une incidence directe sur la qualité de l'investissement d'un véhicule d'occasion - plus il reste longtemps, moins vous faites de profit.

§  Méfiez-vous de vos indicateurs de coût de mise en marché

    • La mesure du coût de marché est utile aux concessionnaires de deux façons. 
    • Premièrement, la mesure vous indique, à partir du moment où vous achetez un véhicule, quelle sera votre marge bénéficiaire brute probable. 
    • Deuxièmement, il vous permet de surveiller, sur une base individuelle, la quantité de bénéfices potentiels résidant dans un véhicule. 
    • Je recommande que les concessionnaires s'efforcent de maintenir un coutant global de leur inventaire à une moyenne de 85% des prix du marché courant.
    • Ce repère permet de connaître les réalités du marché actuel. 
    • Certains véhicules, ayant une offre de Jours d’inventaire de Marché plus basse ou/et d'autres caractéristiques uniques, peuvent être parfaitement adaptés à un ratio Coût / Marché supérieur à 85%. 
    • Ils peuvent coûter plus cher, mais ils quand même se vendre rapidement parce qu’ils sont rares ou recherchés dans le marché.
    • Pendant ce temps, d'autres véhicules, tels que les rachats de voitures de location, devraient avoir des ratios coût / marché considérablement inférieurs à 85%, même en dessous de 80%, étant donné qu'ils sont moins spéciaux et plus abondants,
    •  
Je ne suggère pas que les concessionnaires abandonnent la vision conventionnelle de l'équité négative dans leur inventaire. 

Mais je pense que les concessionnaires devront être plus vigilants quant à la gestion de leurs investissements dans les stocks à l'ère de la compression des marges.

Comme le dit la vieille chanson, "vous ne manquerez pas d’équité négative, jusqu'à ce que votre puits soit vide."



vendredi 9 février 2018

Bénéfice record pour Volvo en 2017


Bénéfice record pour Volvo en 2017

                            
Le constructeur suédois poursuit sa forte croissance. La marque a vendu plus de 571 000 véhicules en 2017, soit 7 % de plus que le record enregistré en 2016.
 
Volvo Cars, dont le propriétaire est le constructeur chinois Geely, a en effet enregistré une importante hausse de son résultat d’exploitation en 2017.

Ce dernier a progressé de 27,7 % pour s’établir à un niveau record de 1,4 milliard d’euros contre 1,2 milliard d’euros en 2016.

Dans le même temps, les ventes mondiales (571 577 unités) ont évolué de 7 % sur l’année, portées par l’envolée des ventes de 25,8 % en Chine, principal marché du constructeur.

« Notre entreprise s’est métamorphosée depuis 2010. Nous nous préparons maintenant pour aborder une phase de croissance mondiale durable, a déclaré Håkan Samuelsson, président et CEO de Volvo Cars.

Nous investissons dans tous les domaines de notre organisation et nous avons élaboré des stratégies bien définies en matière d’électrification, de conduite autonome et de connectivité. »

Le chiffre d’affaires net du constructeur suédois a augmenté de 16,6 % à 21,4 milliards d’euros contre 19,1 milliards d’euros en 2016.

Sa marge opérationnelle est passée de 6,1 % en 2016 à 6,7 % en 2017.

 

Comment motiver votre chef de service automobile en 2018 ?



Comment motiver votre chef de service automobile en 2018 ?
Source : François Rotteleur, RHAUTO
Plusieurs sinon tous les marchands et concessionnaires automobile se demandent comment motiver et même retenir leur directeur de service, pour répondre à cette question nous avons interrogés plusieurs candidats aux postes de cadres que nous avons rencontrés.
Voici une rapide synthèse des réponses obtenues.
Le top 3 des leviers de motivation, viennent dans cet ordre :
·        Créer et maintenir un niveau d’intérêt élevé face à l’importance pour l’entreprise que représentent leurs travail.
·        Le développement des compétences de chacun sur une base régulière
·        Et finalement, le maintien d’une saine ambiance de travail à travers tout le département et même au niveau des interactions entre les différents départements de l’entreprise.
Fait plutôt surprenant, L’évolution de carrière, quand elle n’est pas directement liée à un besoin substantiel d’augmentation de salaire, vient bien après.
Enfin peu de candidats interviewés, soit environ 1 sur 5, cite dans cet ordre;
·        le besoin d’être actif
·        de produire ou de faire ou encore de faire faire
·        le besoin de reconnaissance personnelle et professionnelle
·        et en dernier lieu la nécessité financière.
Est-il possible, de penser que beaucoup de cadres seraient prêt à accepter un salaire moins élevé pour un poste qui correspond mieux à leurs attentes en termes d’organisation de leur vie et du bien-être au travail qui en découle ?
Une enquête récente menée sur les mêmes thèmes dans tous secteurs d’activités affirme que 3 cadres sur 4 se disent parfaitement motivés s’ils connaissent et reconnaissent l’intérêt de leurs missions au sein de l’entreprise, mais ils mentionnent aussi rechercher à part égale le développement de leurs compétences pour assurer leur autonomie.
On retrouve dans les résultats de cette enquête;
·        l’ambiance de travail
·        mais aussi l’intégration
·        le fait de disposer d’un cadre de travail agréable
·        et de bénéficier de la confiance ressentie de la part de leurs supérieurs.
L’enquête affirme enfin que plus de 7 cadres sur 10 seraient prêts à accepter un poste moins bien rémunèré si l’entreprise réunissait au moins trois des principaux leviers de leur motivation.
Un cadre de la distribution automobile interviewé sur 3 affirme ressentir du bien-être au travail et même être heureux dans l’accomplissement de son travail.
Ce résultat comparé à d’autres secteur semble cohérant et l’état d’esprit des collaborateurs motivés semble dans une bonne dynamique même si certains se déclarent stressés en fin de mois estimant trop lourde leurs responsabilités ou leur charge de travail.
Parmi les cadres affirmant se sentir peu ou pas motivés, un sur deux dénonce;
·        la mauvaise ambiance de travail comme le facteur le plus négatif
·        et mettent en cause principalement la mauvaise communication interne
·        le manque de moyens mis à leur disposition pour réaliser les objectifs fixés
·        le rythme de travail trop soutenu
·        ou encore des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle.
Le manque de possibilités d’évolution et l’absence de reconnaissance sont des motifs de turnover mais n’interviennent pas directement dans les principales causes de démotivation.
En conclusion, il apparait qu’il est de plus en plus important pour les entreprises de garder la motivation d’un salarié intacte pour le rendre plus efficace et de garder à l’esprit que la détérioration de cette motivation engendre beaucoup d’effets négatifs comme l’absentéisme à répétition, la baisse de la performance globale aboutissant à l’augmentation du turnover.
Finalement ces phénomènes coutent très cher notamment par l’altération de l’image de marque de l’employeur qu’ils engendrent.
Pour travailler sur le concept de bonheur et de bienêtre au travail devenant un des enjeux de plus en plus important dans la stratégie d’entreprise, les plus grands groupes des différents secteurs d’activités continuent à promouvoir des postes de ‘’Chief Happiness Officer (CHO)’’ sorte de responsable du niveau de satisfaction dans l’environnement de travail dont l’objectif principal est de mettre en place différentes actions pour faire de leur organisation un lieu inspirant et épanouissant.
Nous avons donc rencontrés certains candidats ayant déjà occupés la fonction de CHO au sein d’une entreprise afin de révéler et d’établir en quoi consiste ce poste exactement, notre curiosité a porté fruit et après les avoirs rencontrés nous avons appris que;
Si dans le passé, leurs missions restaient encore floues, elles sont maintenant de plus en plus précises.
A la frontière entre les RH et la communication, leur rôle est;
·        d’intégrer les nouveaux arrivants
·        de mettre en place une culture de travail positive et proactive
·        d’optimiser la communication interne
·        et d’organiser des évènements rassembleurs.
Qui croyez-vous serait le/la meilleure candidat/e dans votre groupe automobile pour  remplir cette fonction ?