L’état du marché automobile post-pandémie Covid 19 ?
Source: Emily McCormick, Yahoo Finance.& Automotive News
La pandémie de COVID-19 a modifié nos vies de façon
permanente à bien des égards.
·
Beaucoup d’employés ne travailleront
plus jamais cinq jours par semaine au bureau.
· Plus de deux ans après le début de la pandémie, deux effets importants de l’ère de la COVID sur les marchés automobile et celui des biens de consommation dispendieux comme l’habitation et autres sont en train de se renverser…
« Sous la surface, deux grandes inversions de la
demande liées à la COVID se produisent ce trimestre.
1. Tout
d’abord, un passage rapide des achats importants plus sensibles aux taux d’intérêts
élevés (logement et automobiles) et services », selon la Bank of America.
2. « Deuxièmement, les revenus de la technologie diminuent considérablement ». Les bénéfices du Nasdaq 100 et du S&P 500 « sont maintenant inférieurs à ce qu’ils étaient à la fin de 2020, ce qui implique un renversement complet de la demande artificielle causée par la COVID.
· Durant la pandémie, les consommateurs coincés à la maison avaient réorienté leurs dépenses vers les biens durables et s’étaient éloignés des activités en personne comme voyager, dîner au restaurant ou voir des films ou des événements sportifs qui auraient pu les exposer au virus.
·
Le pendule a maintenant basculé dans
l’autre sens, et les Nord-Américains ont recommencé a sortir et a vivre un peu
plus.
· Avec l’inflation qui atteint des sommets jamais vu depuis longtemps et qui réduit le revenu disponible des consommateurs, cette augmentation des dépenses de services s’est faite, dans de nombreux cas, au détriment des achats de biens durables.
· Le rapport des ventes au détail de mars a démontré que les consommateurs repoussaient maintenant l’achat d’articles plus coûteux.
· Les ventes des concessionnaires de véhicules automobiles et de pièces ont diminués de 1,2% comparativement a l’année dernière (et de 1,9% sur une base mensuelle).
· Les ventes de produits électronique et de gros électroménagers ont quant a eux diminués de 9,7% en un an.
· En revanche, les ventes des bars et restaurants ont augmenté de 19,4 % par rapport à mars 2021.
·
Les fabricants nord-américains de véhicules ont
également commencé à montrer des signes de ralentissement de la croissance dans
leur production.
· L’indice manufacturier de l’Institute for Supply Management est tombé à son plus bas niveau depuis septembre 2020 en avril, atteignant 55,4.
· Selon les principaux économistes américains, cela était « principalement dû à l’affaiblissement de la demande dans un contexte de ralentissement plus large de l’industrie manufacturière mondiale, plutôt qu’à une nouvelle pénurie de l’offre ».
· Le retour des dépenses au niveau des services est sans aucun doute positif pour les restaurants, les entreprises de voyages et d’événements et les exploitants de salles de cinéma qui ont lutté tout au long de la pandémie, bien que ce soit généralement bon pour la croissance économique nord-américaine, les services représentant la majorité du PIB, ce n’est pas le cas pour le marché automobile et celui des biens durables.
· Le secteur automobile comme tous les autres secteurs des biens de consommation majeures ainsi que les manufacturiers qui produisent ces biens subissent et continuerons de subir les contrecoups de ce revirement de la demande post-pandémie...
De quoi aura l’air
l’après-pandémie automobile ?
« Le marché
automobile est confronté a de très nombreux problèmes ;
·
La rareté de l’inventaire.
·
La pénurie mondiale de puces
électroniques (chips)
·
Les difficultés de la chaîne
d’approvisionnement mondiale
·
Les pénuries de main-d’œuvre qualifié
localement et a l’international.
·
Le confinement en Chine qui risque de
durer longtemps
·
La guerre en Ukraine qui s’éternise
·
La pression inflationniste qui
atteint des niveaux jamais vu.
·
La hausse des taux d’intérêts
·
La possibilité d’une récession
économique imminente.
·
Maintenant, même le côté de la
demande est remis en question
LE MARCHÉ AUTOMOBILE A PERDU SES
REPÈRES
Les indicateurs et les repères conventionnels qui guidaient autrefois la prise de décision dans le secteur automobile sont disparus depuis le début de la pandémie et rien ne laisse entrevoir qu’ils vont revenir a ce qu’ils étaient un jour…
·
La rareté des véhicules dans les encan
a fait grimper le prix des véhicules d’occasions à des niveaux jamais vus.
·
La faiblesse du dollar Canadien fait en
sorte que les Américains achètent nos véhicules a nos encan ce qui accentue la
pénurie de véhicule et pousse les prix de gros et donc éventuellement de détail
vers le haut.
LES RÉPERCUTIONS SE FERONT SENTIR PENDANTY DES ANNÉES
·
Bien que le pire de la pandémie soit
derrière nous, le marché automobile a encore beaucoup de chemin a parcourir
pour revenir a ses niveaux d’avant la pandémie.
· Il est important de comprendre que tout retour à la normalité ne pourra se faire que lorsqu’un sentiment général de stabilité sera ressenti ainsi que la compréhension, l’acceptation et l’adaptation aux nouvelles réalités du marché face aux séquelles persistants qui continueront longtemps d’affecter les marchés.
LA NOUVELLE RÉALITÉ
·
La plupart des concessionnaires et
marchands automobile réussissent à s’en sortir assez bien malgré les volumes de
ventes moins élevés, grâce aux marges bénéficiaires (gross) plus importantes et
aux couts moins élevés d’un inventaire (floorplan) moins lourd a supporter.
·
C’est un bon signe qu’ils ont bien
compris la situation et ont su s’y adapter…
EN CONCLUSION
·
La nouvelle norme du marché automobile autant pour les
marchands que pour les consommateurs sera de s’habituer à commander les
véhicules puis d’attendre de les recevoir du manufacturier qui les fabriquera
sur commande, quelques mois d’attente seront la nouvelle norme du marché…
· Les prix de détail affichés deviendrons non négociables…
· Le taux de rétention de la valeur des véhicules de 3 ans et moins a atteint 74% en 2021 (du jamais vu…)
· J.D. Power prévoit que le taux de rétention tombera à 68% d’ici la fin de 2022
· Le taux de rétention redescendra à 59% fin 2023.
· Pour enfin revenir à la normale vers 2024 a 54% ce qui deviendra la nouvelle norme…
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