Commerçants
automobile Attention
Les fraudes
et les vols de données sont plus importants que jamais
Source : François
Rotteleur, Auto Info
Quel que soit le nom qu’on donne au
phénomène, il apparait toujours présent en entreprise.
Sans entrer dans l’énumération, les
cas mis en évidence dernièrement incitent à rappeler certains points de
vigilance.
On admet que plus d’une entreprise
sur deux, tous secteurs d’activités confondus auraient déjà subi au moins un
cas de fraude dans les trois dernières années.
Parmi les différents types de fraude identifiés,
les risques le plus souvent cités par les entreprises concernées seraient dans
l’ordre la cybercriminalité, les détournements d’actifs et l’escroquerie suivis
par des cas de corruption, de favoritisme et de fraude fiscale avec dans plus
de la moitié des cas des collaborateurs de l’entreprise plus ou moins
directement impliqués.
Ce qui est vrai pour tous l’est a
fortiori au moins potentiellement dans un secteur d’activité en particulier et
si les entreprises de la distribution automobiles ont plus souvent été
confrontées à des phénomènes de fraude interne, l’époque impose une veille vis
à vis des nouveaux risques notamment externes liés à l’externalisation des
données.
Les plus grandes entreprises forment
déjà leurs salariés aux comportements à adopter lors des déplacements, à
l’hôtel ou dans les transports pour maintenir la confidentialité des
informations traitées.
Les boites mails des collaborateurs
sont quotidiennement infestées de pièges susceptibles de donner accès aux
données les plus sensibles via le réseau de l’entreprise si un collaborateur a
la maladresse de cliquer sur le lien proposé.
La lutte contre la fraude serait
désormais à ancrer dans les pratiques des organisations.
Amplifié par l’usage intensif des
nouvelles technologies, le phénomène concerne toutes les tailles d’entreprise.
Il ne s’agirait plus pour les
dirigeants d’un risque théorique mais bien d’une réalité aux vues du nombre des
malheureux "piratés".
La Priorité deviendrait de fait la
mise en place de la lutte plus que la réflexion sur la prévention et à la
détection des phénomènes.
Selon les déclarations des dirigeants
les pratiques des entreprises varient encore fortement en la matière.
Malgré la réalité des menaces, les
patrons réagiraient encore majoritairement en prévention au détriment de la
mise en place d’outils de détection et vrai de moyens de lutte.
Il s’avérerait que les dispositifs
mis en œuvre soient encore très hétérogènes et construits en réaction par
rapport aux tentatives subies.
Il n’y aurait pas de stratégie
globale, pas d’approche par les risques spécifiques encourus par l’entreprise à
plus ou moins long terme.
Les entreprises qui investissent dans
un dispositif de lutte opérationnel s’appuieraient elles sur deux axes
prioritaires.
Le premier est la transformation de
la culture d’entreprise, pour reconnaître et accepter de prendre en charge le
risque de fraude.
Cette transformation s’effectuerait
principalement par la poursuite et l’intensification des actions de
sensibilisation et de formation des équipes.
Le second concerne
l’industrialisation de la détection des cas potentiels de fraude et repose sur
la mise en place de solutions d’analyse des données permettant la mise en œuvre
de modèles d’évaluations constantes, de profilage, voire de modèles prédictifs.
Pour concevoir un tel dispositif,
trois pistes pourraient être à suivre : des actions de prévention
réalisées lors de la formation des équipes sur les moyens de lutte au sein des
différents métiers, la création d’un service dédié au pilotage des actions dont
les missions sont essentiellement centrées sur les contrôle et enfin la mise en
place d’outil de contrôle des flux matériels ou de données internes et
externes.
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