État du marché automobile et de l’économie
Canadienne en Janvier
Source :
Oumar Dicko, économiste de la CADA
L’économie
On
s’attend à ce que la croissance de l’économie canadienne ralentisse
temporairement au quatrième trimestre de 2018 et au premier trimestre de 2019
en raison des prix du pétrole, qui sont bas.
Le
PIB devrait approcher de 1,7 % en 2019, puis continuer sa montée jusqu’à
2,1 % en 2020.
Il
y a eu moins d’investissements des entreprises au troisième trimestre de 2018,
après l’instabilité accrue des échanges commerciaux durant l’été.
Cependant,
ils devraient augmenter dans les secteurs autres que l’industrie de l’énergie
en 2019.
Le
nouvel AEUMC entériné récemment et les mesures fiscales annoncées par le
gouvernement fédéral qui permettront aux sociétés de radier une plus grande
part de leurs coûts d’immobilisation la première année d’un placement devraient
donner un coup de pouce aux investissements.
L’économie
canadienne a ajouté 67 000 emplois en janvier et réalisé de solides gains
dans le secteur privé et dans celui des services.
Cependant,
le taux de chômage a atteint 5,8 %, signe que plus de Canadiens cherchaient
du travail.
L’inflation
de l’indice des prix à la consommation (IPC) est montée à 2,0 % en
décembre.
Les
prix de l’énergie plus bas ont été compensés par ceux, plus élevés, de divers
services, dont le transport aérien et les services téléphoniques.
Si
on exclut l’essence, l’inflation a augmenté à 2,5 % en décembre.
La Banque du Canada
a maintenu son taux d’intérêt directeur à 1,75 %, sur la base d’une
croissance plus lente prévue pour 2019, de la baisse des prix du pétrole et de
l’incertitude causée par les tensions commerciales entre les États-Unis et la
Chine.
Indicateurs
économiques clés
Croissance
du PIB au T3 2018
|
↑2,0 %
|
Taux de
chômage
|
↓5,8 %
|
Inflation
de l’IPC
|
↑2,0 %
|
Croissance
des ventes au détail
|
↓0,9 %
|
Croissance
des exportations
|
↓2,9 %
|
Dépenses
des ménages
|
↑0,3 %
|
Marché
du véhicule neuf – Clôture de l’exercice
Tableau
: Ventes de véhicules légers neufs — Janvier 2019 et cumul annuel
Sur
le marché automobile, les ventes de janvier ont baissé de 7,3 % par
rapport à la même période en 2018.
Les
ventes totales de janvier se sont établies à 108 800 unités, une baisse
qui les amène à un niveau comparable à celui de 2016.
Elles
demeurent supérieures à la moyenne depuis quelques années.
Bien
que plusieurs segments et marques aient affiché un déclin, la part de marché du
segment des camions continue d’augmenter.
Les
camions ont représenté plus de 75 % de toutes les ventes de véhicules.
Dans l’ensemble, les ventes de voitures avaient baissé de 13,7 % et celles
de camions, de près de 5 %.
Pour
ce qui est du reste de l’année, on peut difficilement faire des prévisions
basées sur les résultats de janvier.
On
aura cependant un portrait plus clair de l’état du marché en 2019 après le
premier trimestre et le printemps.
Tableau
: Ventes de véhicules, janvier, en glissement annuel
Tableau
: Part de marché des voitures et des camions, en glissement annuel
Faits
saillants – segments et constructeurs
Les
ventes de la marque FCA sont celles qui ont baissé le plus en janvier, soit de
20,1 %.
Hyundai
ouvrait le bal avec une hausse de 22,4 % par rapport à l’année dernière
·
suivie par Mitsubishi (↑15,9 %)
·
Toyota (↑14,4 %)
·
et Kia (↑9,1 %).
Du côté des véhicules de luxe;
·
Genesis continue de faire des progrès,
comme en témoigne une hausse de 70 % comparativement à l’an dernier.
·
Volvo, Lexus et Porsche ont aussi bien
fait, avec des hausses de 20,3 %, 11,6 % et 2,4 %
respectivement.
Cependant,
la plupart des marques de luxe ont reculé depuis l’an dernier, y compris;
·
Mercedes (↓19,0 %)
·
BMW (↓12,2 %)
·
Audi (↓13,3 %)
·
Acura (↓17,4 %)
·
et Infiniti (↓17,8 %).
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