Nouvelle de dernière minute
Le Canada et les États-Unis concluent
un nouveau traité de commerce
Source : CADA
Face
à un délai serré, le Canada et les États-Unis ont conclu dimanche soir un
accord préliminaire qui leur assure une place dans une entente commerciale
trilatérale qui remplace l’ALENA et porte désormais le nom d’Accord
États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC).
On
rapporte que les dirigeants des trois pays ratifieront l’AEUMC à la fin du mois
de novembre.
Mais
surtout, la menace de tarifs douaniers sur l’automobile vient de disparaître.
Si
le président américain Donald Trump décidait d’imposer les droits de
douane prévus par l’article 232 sur les importations mondiales de véhicules,
l’incidence sur le Canada serait nulle ou négligeable.
Ottawa
a négocié un type d’exemption qui permettrait au Canada de continuer à exporter
des véhicules et des pièces d’automobiles vers les États-Unis sans payer de
droits de douane, et ce, jusqu’à concurrence d’un montant donné.
Selon
CBC News : «Le président Trump a accepté que ne soit imposée aucune limite
stricte sur les exportations automobiles du Canada vers les États-Unis.»
Selon
Huw Williams, directeur des affaires publiques de la CADA, la Corporation
a travaillé sans relâche à réclamer un accord commercial et l’élimination de la
menace de droits de douane sur l’automobile.
«J’ai
appelé au Cabinet du premier ministre ce matin pour exprimer notre
reconnaissance et j’ai remercié personnellement des ministres et des députés de
leurs efforts.
Pendant
18 mois, nous avons travaillé avec les dirigeants du gouvernement canadien. La
direction de la CADA, les membres de notre équipe et les concessionnaires
peuvent être très fiers aujourd’hui», a dit M. Williams.
Les
efforts de la CADA ont inclus un travail de revendication directe auprès de
députés, de ministres, du Cabinet du premier ministre et de hauts
fonctionnaires du commerce.
La
Corporation a aussi donné le ton sur la Colline du Parlement avec des
témoignages devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre
des communes et un lobbyisme à la base intense et ciblé.
Elle
a mené un combat inlassable sur toutes les plateformes médiatiques, sur les
grandes chaînes de nouvelles câblées et à des émissions politiques de premier
ordre, dont Power Play à CTV et Power and Politics à
CBC.
«Notre
engagement dans les médias sociaux, notamment sur Twitter, nous a permis
d’amplifier notre message, soit que le secteur de la vente au détail de
véhicules est trop important pour finir victime d’une guerre commerciale»,
a-t-il ajouté.
La
nouvelle d’une entente fait suite à la menace du président américain
Donald Trump d’imposer des tarifs draconiens sur l’industrie automobile
canadienne réitérée lors d’une récente assemblée générale des Nations unies à
New York.
Une
telle décision aurait eu des retombées apocalyptiques pour le pays et serait
aussi allée au détriment des États-Unis si le Canada avait pris des mesures de
rétorsion proportionnelles, au dire de M. Williams.
«Le
Canada était dans une position unique : le président américain avait ciblé le
secteur canadien de l’automobile directement et publiquement devant les Nations
unies.»
John White,
président et chef de la direction de la CADA, a déclaré ceci : «Notre
corporation était sur le front de ce débat national, pour souligner la
nécessité d’en arriver à une entente et faire comprendre l’importance du
secteur automobile dans l’économie, tout en veillant à ne pas affaiblir la
position du Canada ou du premier ministre dans les négociations.»
«Après
plusieurs mois d’incertitude et de négociations souvent tendues entre les
États-Unis et le Canada, une entente a finalement été conclue.
Le
pays sera partie à un accord trilatéral, la menace de tarifs douaniers sur
l’automobile est éliminée et les concessionnaires peuvent enfin respirer»,
a-t-il conclu.
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