États-Unis : 
Concessionnaires automobiles, un marché fragilisés
et en pleine évolution ?
Source :
Xavier Champagne,
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Le cabinet
  américain Kerrigan Advisors met en garde les distributeurs automobiles :  
·       Attention aux
  loyers de plus en plus élevés 
·       Attention à la
  dépendance vis-à-vis des primes d'objectif des constructeurs 
·       Attention aux coûts
  financiers liés à la hausse des taux d'intérêt prévue cette année. 
Avec plus de 202
  cessions-acquisitions réalisées en 2017, la concentration du secteur de la
  distribution automobile aux États-Unis s’est poursuivie à un rythme régulier
  depuis 4 ans, au-dessus des 200 opérations, avec un record à 240 opérations
  en 2015.  
Selon le cabinet Kerrigan Advisors, spécialisé dans l’achat-vente de concessions automobiles, «les exigences des constructeurs en matière d’installation ont conduit un nombre croissant de distributeurs à vendre leur entreprise en 2017. 
A l’heure d'Amazon,
  les concessionnaires sont de plus en plus sceptiques sur les avantages
  économiques associés aux investissements dans des points de vente physiques.  
Ils craignent que
  leurs loyers élevés handicapent leur capacité à supporter un ralentissement
  du marché".  
Ces loyers ont
  augmenté de 16% depuis 2014, à 751 000 dollars par an en moyenne, soit à plus
  de 1010 dollars par véhicule neuf vendus en 2017, en hausse de plus de  8%.  
Toutefois, entre un
  distributeur d’une marque américaine généraliste et un distributeur d’une
  marque premium, on passe du simple au double : 595 000 dollars de loyer pour
  le premier et 1,185 million de dollars pour le second.  
Exprimé en coût par
  véhicule vendu, le premier supporte 799 dollars/VN et le second 1 469
  dollars/VN. 
La rentabilité
  stagne autour de 1,4 million de dollars 
Depuis 2014, la rentabilité des distributeurs américains stagne autour de 1,4 million de dollars de résultat avant impôt, uniquement grâce aux primes des constructeurs car leur résultat opérationnel s’est effondré, à 92 000 euros (-79% depuis 2014), souligne le cabinet Kerrigan. 
Cette dépendance
  aux primes peut créer des variations fortes de rentabilité d’un trimestre à
  un autre ou annuellement si les objectifs ne sont pas atteints. 
La hausse des taux d’intérêt, prévue cette année, risque aussi de peser négativement sur la rentabilité des distributeurs, rendant le financement de leurs stocks de véhicules beaucoup plus cher : "Une hausse de 1 point des taux d’intérêt nous coûterait 50 millions de dollars", souligne le directeur financier du groupe Lithia Motors, l’un des 7 groupes de distribution cotés à la Bourse de New York, cité dans le rapport Blue Sky publié par le cabinet Kerrigan.  | 
 


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