La psychologie derrière l’amélioration et la gestion de la performance
Source :
Sylvie Ménard, CRHA
La carotte et le bâton ne sont pas
efficaces à long terme L’approche par déficit (porter notre attention aux
déficits) n’a pas conduit à des exploits.
Bref, nous avons tendance à remarquer
ce qui cloche, c’est normal et parfois utile. Il nous est très facile d’être
négatifs.
Par exemple, perdre de l’argent, être
abandonnés par ses amis et recevoir des critiques ont plus d’impact que gagner
de l’argent, avoir des amis et recevoir des éloges.
La psychologie positive démontre par
des résultats de recherche scientifique que se concentrer sur les forces des
personnes augmente l’engagement et éradique le désengagement actif.
L’engagement et la
performance
Une méta-analyse portant sur la
mesure de l’engagement des employés au travail en fait la démonstration.
Elle compile les données d’études
conduites auprès de 1,8 million de personnes dans 73 pays.
Or, les résultats indiquent que le
style de gestion a un impact direct sur l’engagement du personnel selon que la
ou le gestionnaire ignore la contribution de ses employés (2 %), qu’il
accorde une attention seulement aux faiblesses de ses employés (45 %) ou
qu’il ajoute le soutien au développement de leurs forces (61 %).
Aussi, le Q12 démontre qu’il y a une
relation entre l’engagement du personnel et le chiffre d’affaires.
Ainsi, il y a un engagement déterminé
par la participation active et enthousiaste au travail, ce qui est crucial dans
le rôle de la performance au travail.
Qu’est-ce qui
conduit à l’engagement des employés?
Nous savons que faire ce qu’on aime
et utiliser nos forces par choix est très satisfaisant.
Dans nos rôles et responsabilités, en
échange d’un chèque de paye, nous ne faisons pas que ce que nous préférons.
Ce n’est pas toujours possible de ne
faire que ce que nous aimons.
Pourtant, le fait d’avoir le choix de
le faire est très motivant, l’autonomie étant un facteur prépondérant dans
notre motivation.
De sorte que, lorsque notre travail
devient digne d’intérêt et de motivation, nous y trouvons du sens et sommes
plus engagés.
Cela mène à plus de performance et à
un sentiment de bien être plus important que le salaire.
Également, nous savons que la
génération Z (1997 à 2009) estime à 61 % que la qualité de vie au travail
est plus importante que le salaire
Nous souhaitons tous dans nos
organisations un personnel compétent, motivé, plus heureux et moins en détresse
physique et psychologique.
L’arrivée de la psychologie positive
pourrait s’avérer une approche puissante en gestion des ressources humaines.
Selon P. Dubreuil, J. Forest et F.
Courcy (2012) dans Nos forces et celles des autres, trois composantes se
dégagent des définitions d’une force : l’aspect naturel (l’authenticité), la
haute performance (le succès, la facilité, l’apprentissage rapide, le
fonctionnement optimal) et l’énergie (la vitalité, l’enthousiasme).
Des stratégies pour
s’inspirer
Il existe plusieurs façons
d’identifier ses forces. Une, assez simple, consiste à recourir à des tests.
Ils servent de points de départ à
l’établissement de stratégies visant l’optimisation des forces en milieu de travail.
Pour n’en nommer que
quelques-unes :
- Le développement des
individus et des groupes de gestion par le coaching de gestion, le
codéveloppement et autres;
- La mise en place d’un
processus appuyé sur une approche d’abondance, comme l’appréciation de la
performance appuyée sur les forces;
- Faire des diagnostics
organisationnels qui tiennent compte tant des points à améliorer que de ce
qui fonctionne bien par la conduite d’enquêtes appréciatives;
- Développer les habiletés de
gestion pour renforcer une culture de gestion qui s’appuie sur la
bienveillance, par exemple de la formation sur la communication non
violente, tenir des conversations difficiles, comment faire du sens au
quotidien, etc.
Exemple d’une
nouvelle stratégie de développement
Souvent, de nouvelles stratégies
incitent à la création de nouveaux processus ou de systèmes RH.
Mais le coaching de gestion n’est pas
un effet de mode.
Il s’appuie sur de nombreux résultats
de recherches scientifiques :
EFFICACITÉ DU
COACHING
- Améliore les résultats au
travail comme l’accomplissement d’objectifs ;
- Permet le développement
professionnel ;
- Améliore les relations
professionnelles ;
- Donne une meilleure
flexibilité managériale;
- Augmente la productivité;
- Améliore la résilience et le
bien-être au travail ;
- Rend la personne coachée
active dans son apprentissage, elle devient responsable de créer un
processus d’apprentissage qui lui convient ;
- Augmente le sentiment d’efficacité personnelle au leadership, notamment sur la dimension du soutien et du développement de ses employés .
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