vendredi 29 juin 2018

Produit intérieur brut Canadien Légère hausse en avril 2018


Produit intérieur brut Canadien
Légère hausse en avril 2018


Source(s) : Statistiques Canada

Le produit intérieur brut (PIB) réel a affiché une légère hausse de 0,1 % en avril, 12 des 20 secteurs industriels ayant progressé.
Après avoir diminué en janvier, le PIB a augmenté chaque mois depuis le début de 2018.


La production des industries productrices de biens a augmenté de 0,2 %, les hausses dans les secteurs de la fabrication et des services publics ayant plus que contrebalancé les baisses dans la construction, ainsi que dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz.
Les industries productrices de services étaient essentiellement inchangées dans l'ensemble, une baisse notable dans le commerce de détail ayant été contrebalancée par des augmentations dans la majorité des sous-secteurs.
Le secteur de la fabrication affiche une croissance
Le secteur de la fabrication a progressé de 0,8 % en avril, en raison de la hausse enregistrée dans la production des secteurs de la fabrication de biens durables et non durables.
Cela rend compte en partie d'une accumulation plus grande des stocks, le ratio réel des stocks aux ventes ayant atteint son plus haut niveau depuis 2009.




La fabrication de biens durables a augmenté de 1,0 %, la majorité des sous-secteurs ayant affiché des hausses.
L'augmentation la plus marquée de la production a été enregistrée dans le secteur de la fabrication de machines (+2,8 %), la majorité des industries constituant ce secteur ayant affiché des hausses.
La fabrication de produits minéraux non métalliques (+4,8 %) et la première transformation des métaux (+2,7 %) ont enregistré une croissance, sous l'effet de l'augmentation des exportations de produits métalliques et de produits minéraux non métalliques en avril. La fabrication de matériel de transport a enregistré une baisse de 1,3 %, attribuable à la fabrication d'autres types de matériel de transport, comme les véhicules tout-terrain.
Après trois mois de baisses, la fabrication de biens non durables a augmenté de 0,6 %, sept des neuf sous-secteurs ayant affiché des hausses.
La fabrication d'aliments a progressé de 4,0 %, sous l'effet de la croissance généralisée dans l'ensemble du sous-secteur.
La fabrication de produits chimiques a affiché une augmentation de 4,9 %, attribuable principalement à une hausse de 8,9 % dans la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments, les exportations vers les États-Unis ayant augmenté.
La fabrication de produits du pétrole et du charbon a diminué de 18,6 %, en raison de fermetures partielles dans un certain nombre de raffineries au pays pour des travaux d'entretien qui ont réduit la capacité de production du sous-secteur.
Les conditions climatiques jouent un rôle dans un grand nombre d'industries
Même si le printemps arrivait officiellement le 20 mars, le mois d'avril, le premier mois complet du printemps, a été tout sauf printanier.
Les températures plus froides qu'à l'habitude dans l'ensemble du pays et le passage d'une tempête de verglas dans le centre et l'est du Canada ont eu des répercussions sur plusieurs industries.
Les services publics ont connu une hausse de 1,6 %, la production, le transport et la distribution d'électricité (+1,9 %) ainsi que la distribution de gaz naturel (+0,6 %) ayant augmenté en réponse aux besoins accrus de chauffage en raison des températures plus froides qu'à l'habitude.
Après deux mois consécutifs de hausses, le commerce de détail a affiché une baisse de 1,3 % en avril.
Les températures plus froides qu'à la normale ont été l'un des facteurs des reculs enregistrés par les types de magasins associés aux activités printanières, comme les magasins de marchandises diverses (-2,7 %), les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires (-2,6 %) et les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage (-2,8 %).
L'activité a diminué de 3,7 % chez les marchands de véhicules automobiles et de leurs pièces, ce qui a plus que contrebalancé la hausse enregistrée en mars.
La construction a diminué de 0,5 % en avril, soit sa baisse la plus marquée depuis la baisse découlant d'une grève en mai 2017.
La construction résidentielle a affiché un recul de 1,0 %, en raison de la réduction des activités de construction touchant la plupart des types de bâtiments.
Les travaux de réparation (-0,7 %), ainsi que les travaux de génie et les autres travaux de construction (-0,2 %), ont aussi diminué. La construction non résidentielle a augmenté pour un sixième mois consécutif, en hausse de 0,3 %, ce qui représente sa croissance mensuelle la plus faible pendant cette période.
Les conditions climatiques ont peut-être joué un rôle dans le recul des services de restauration et débits de boissons (-0,9 %), qui représente la baisse mensuelle la plus marquée depuis décembre 2013. L'activité dans ce sous-secteur est faible depuis le quatrième trimestre de 2017.
Première hausse pour les courtiers immobiliers en 2018
Le secteur des services immobiliers et des services de location et de location à bail a affiché une augmentation de 0,3 % en avril.
Après trois baisses mensuelles consécutives, la production des bureaux d'agents et de courtiers immobiliers ont enregistré une hausse de 0,5 %, l'industrie ayant subi les répercussions de nouvelles règles de prêts hypothécaires qui ont pris effet en janvier 2018.
Légère croissance du commerce de gros
Le commerce de gros a connu une légère hausse de 0,1 % en avril, après avoir affiché une augmentation de 0,8 % en mars.
Des hausses notables ont été enregistrées par les grossistes-distributeurs de machines, de matériel et de fournitures (+1,4 %), les grossistes-distributeurs de produits alimentaires, de boissons et de tabac (+1,5 %), ainsi que les grossistes-distributeurs d'articles personnels et ménagers (+0,7 %).
Les grossistes-distributeurs de produits pétroliers ont affiché une augmentation de 4,0 %, les activités de vente s'étant poursuivies en dépit du ralentissement de la production au pays, sous l'effet de la hausse marquée des importations de produits pétroliers en avril.
Par contre, les grossistes-distributeurs de véhicules automobiles et de leurs pièces (-4,0 %), ainsi que les grossistes-distributeurs de matériaux et fournitures de construction (-1,8 %), ont enregistré des baisses marquées de leurs activités.
Diminutions dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz en avril
Après deux hausses mensuelles consécutives, l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz ont diminué de 0,3 % en avril.
L'extraction minière (sauf l'extraction de pétrole et de gaz) a affiché un recul de 9,1 % en avril, les interruptions de travail dans l'extraction de minerais de fer (-46,6 %) ayant eu des répercussions importantes sur la production. L'extraction de minerais non métalliques a diminué de 6,6 %, en raison d'un ralentissement considérable de la production de potasse (-18,2 %).
L'extraction de pétrole et de gaz a affiché une augmentation de 0,6 % en avril, sa troisième hausse mensuelle consécutive.
L'extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques a augmenté de 1,3 %, en raison principalement de la production accrue de pétrole brut.
L'extraction de pétrole par des méthodes non classiques a connu une légère baisse de 0,1 %, des activités d'entretien ayant limité la production en avril.
Les activités de soutien à l'extraction minière et à l'extraction de pétrole et de gaz ont connu une hausse de 7,7 % en avril, sous l'effet d'une augmentation des services de forage et de montage.
Autres secteurs
Le secteur public a progressé de 0,2 %, à la suite des augmentations affichées dans les soins de santé et l'assistance sociale (+0,3 %), ainsi que dans les services d'enseignement (+0,2 %).
Les services professionnels ont enregistré une hausse de 0,4 %, les services juridiques (+1,0%) ainsi que l'architecture, le génie et les services connexes (+1,0 %) ayant progressé.
La finance et les assurances ont augmenté de 0,2 % en avril. L'intermédiation financière par le biais de dépôts a affiché une augmentation de 0,3 %, tandis que les services d'investissement financier (+0,1 %), ainsi que les sociétés d'assurance et activités connexes (+0,1 %), ont tous deux affiché de légères hausses.
Les services de transport et d'entreposage ont affiché une légère baisse de 0,2 % en avril.
Le transport ferroviaire a diminué de 2,3 %, en raison de la diminution des chargements de produits fabriqués et de céréales et d'engrais.
Le transport par pipeline a diminué de 0,5 %, en raison du recul du transport de gaz naturel.
Le transport aérien a enregistré une hausse de 0,8 %, tandis que le transport par camion a affiché une légère augmentation de 0,1 %.




jeudi 28 juin 2018

Le digital, c’est comme l’oxygène…



Le digital, c’est comme l’oxygène…

Source : Jean-Luc CHOTARD’ AutoInfos


Lors de la magnifique cérémonie des Masters automobile en France « la vedette américaine invité» Laurent Vimont, Président de Century 21 a expliqué les similitudes entre l’immobilier et l’automobile en rappelant notamment les grands basiques et le bon sens nécessaire des fonctions commerciales.

Son propos était très pertinent et pas du tout « déjà vu ».

Il synthétise la disruption que nous vivons en expliquant que le Digital, c’est comme l’oxygène et qu’il y en a partout.

C’est donc vital bien sûr de savoir l’utiliser, de même qu’il faut prendre en compte le comportement du consommateur qui est, dans l’immobilier comme dans l’automobile, parfois plus informé que le commercial qui doit devenir un facilitateur et un trieur d’informations pour apporter la valeur ajoutée espérée par le consommateur.

Il conclut en prédisant le grand retour des Vendeurs, ceux qui ont la passion de leur produit, la passion de la relation, (l’œil qui pétille en est un excellent indicateur), ceux qui savent lancer le Bonjour qui va bien en regardant le client droit dans les yeux et avec la poignée de main chaleureuse.

Tout ceci comme le digital, c’est vital !

En conclusion :

Rappelons-nous que ce qui justifie les performances après-vente c’est d’abord et avant tout la passion du client orchestrée par vos employés, c’est ce qui fait toute la différence dans un secteur à potentiel non extensible.

Le mot de la fin avec une explication du « Local Hero » dont fait partie intégrante chacun des membres de chacune de vos équipes gagnantes puisqu’ils en sont une parfaite illustration.

Bravo à tous, et soyez fiers de travailler au sein d’une équipe gagnante !

Et vous, quel est votre point de vue ?


Harley-Davidson frappé d’une taxe de 25%



Harley-Davidson frappé d’une taxe de 25%

Source : Pascal Litt, Auto Actu.com

La taxe de 25% arrive au plus mauvais moment pour Harley-Davidson
Directement visée par la taxe de 25% que l’UE vient d’appliquer à certains produits américains, la marque de motos Harley-Davidson a annoncé qu’elle allait transférer une partie de sa production dans des usines situées en dehors des Etats-Unis.

Un épisode qui tombe mal pour la marque de Milwaukee dont les ventes mondiales sont en baisse.

La réponse de Harley-Davidson à la mise en place d’une taxe de 25% sur certains produits américains en riposte aux taxes sur l’acier et l’aluminium européen imposée aux Etats-Unis par l’administration Trump ne s’est pas fait attendre.

Lundi, la marque de Milwaukee (dans le Wisconsin) a annoncé qu’elle allait délocaliser une partie de sa production en dehors des USA pour ne pas subir une taxation de 31% en Europe.

En effet, une taxe de 6% touchait déjà ses motos, auxquels s’ajoutent donc aujourd’hui 25%.

Selon Harley-Davidson, l’enjeu serait de 90 à 100 millions de dollars par an, avec 35 à 45 millions de dollars dès cette année, chaque moto voyant son prix augmenter de 2 200 dollars en moyenne (1 882 euros)

Les motos exportées vers l’Europe le seront donc à partir des usines indienne, australienne, brésilienne ou thaïlandaise dont dispose déjà la marque.

Ventes mondiales en baisse

Pour Harley-Davidson, cette taxe de 25% appliquée par l’UE tombe au plus mauvais moment, car le constructeur subit actuellement une baisse de ses ventes, de 242 788 en 2017 contre 260 289 en 2016, avec un chiffre d’affaires en baisse de 5,8% et un bénéfice opérationnel en baisse de 20% à 616 millions de dollars.

Et elle prévoit une nouvelle baisse en 2018, de l’ordre de 3 à 5%, soit un volume de l’ordre de 230 000 à 236 000 unités.

Or l’Europe est non seulement le deuxième marché de Harley-Davidson (40 000 motos en 2017), derrière les Etats-Unis (143 000 motos en 2017), et aussi un marché dynamique.

Les résultats du premier trimestre publiés par Harley-Davidson démontrent une baisse globale de 7,2% (supérieures, donc, à ses prévisions), avec 51 086 unités vendues contre 55 049 un an plus tôt.

Les USA (29 309 contre 33 316 unités) sont en baisse de 12%, l’Asie (6 329 contre 6 863 unités) de 7,8% et le Canada (2 080 contre 2 361 unités) de 11,9%, seules l’Amérique du Sud (2 506 contre 2 342 unités) et l’Europe (10 862 contre 10 167 unités) enregistrent des progressions, respectivement de 7 et 6,8% selon les résultats, à la fin du 1er trimestre 2018, la marge opérationnelle passe de 17,8 à 12,7%, perdant donc 5,1%.

Dès lors, on comprend mieux l’importance du marché européen pour Harley-Davidson dont les objectifs de croissance sont significatifs pour les 10 prochaines années.

Pourtant la marque est confrontée comme ses concurrents au vieillissement de la clientèle en Europe et aux USA, ses deux principaux marchés.

D’autre part, sa production reste limitée aux seuls customs - déclinés à toutes les sauces aujourd’hui concurrencés par les productions japonaises, mais aussi (et c’est récent) européennes, avec Triumph, Ducati et BMW, sachant que le constructeur allemand a clairement indiqué il y a quelques mois que les USA constituaient dorénavant l’une de ses priorités et qu’il a dans ses cartons au moins un modèle custom digne de ce nom.

8 000 unités par an en France

En France, Harley-Davidson pèse aujourd’hui 7,9% du segment des moyennes et grosses cylindrées, se positionnant en 5e position derrière Yamaha, Honda, Kawasaki et BMW (et juste devant Triumph), à la fin du mois de mai 2018. Grâce à un bon mois de mai (avec certainement à l’anticipation d’achat du fait de la menace de la taxe de 25%), Harley gagne 11% au cumul des 5 premiers mois de l’année, sur un segment qui progresse de 7,5%.

Harley réalise entre 7 500 et 8 800 immatriculations par an depuis 10 ans, les plus forts de scores de son histoire, sachant qu’au milieu des années 80, il ne s’en vendait qu’une quarantaine par an dans toute la France.

Sa meilleure année en France reste 2011, avec 8 778 immatriculations, volume que la marque n’a plus jamais frôlé depuis, ses ventes se situant plutôt autour des 8 000 unités.

Harley-Davidson n’est pas la seule marque à être touchée par la taxe imposée par l’UE aux motos produites aux Etats-Unis. Indian, la concurrente directe de Harley, est tout aussi impactée.

En revanche, les marques japonaises ne seront pas touchées, n’ayant pas de production aux Etats-Unis, sauf de quads à destination du marché local.

Ainsi, Honda a réimplanté la production de ses Gold Wing au Japon il y a quelques années, son usine de l’Ohio fabriquant désormais des boîtes de vitesses pour l’automobile.

En revanche, si l’administration Trump décidait de taxer les motos produites en Europe ou/et en Amérique du Sud, des marques comme Ducati et BMW seraient impactées, les Etats-Unis constituant par exemple le premier marché du constructeur italien.


Les hommes plus distraits que les femmes au volant



Les hommes plus distraits que les femmes au volant


Source : JUSTIN HUGHES

Oubliez le vieux stéréotype des femmes étant les conducteurs les plus mauvais que les hommes.

Selon un sondage réalisé par Smith's Lawyers, les hommes sont beaucoup plus susceptibles d'être distraits au volant que les femmes de plusieurs façons différentes, particulièrement en ce qui concerne les piétons.

L'enquête a interrogé 2 214 personnes à travers l’Amérique du Nord au sujet de leurs habitudes de conduite distraites.

Il révèle que plus de 70% des conducteurs se livrent à une activité distrayante au volant et ne se limitent pas à l'utilisation du téléphone.

Les hommes sont des délinquants bien plus graves que les femmes, selon l'enquête.

Les hommes sont;
·       22% plus susceptibles d'utiliser leur téléphone intelligent au volant
·       74% plus susceptibles de conduire avec leurs genoux
·       et 70% plus susceptibles de regarder des vidéos en conduisant.

Les hommes sont également 260 % plus susceptibles d’être dérangé par les piétons en conduisant.

Bien que je ne m'engage pas dans ces autres activités distrayantes, je dois admettre, avec mes excuses à ma femme, que oui, mes yeux se promènent de temps en temps aux piétons attrayants.


Bien sûr, il y a aussi beaucoup d'autres formes de distraction.

Environ 60 % de tous les conducteurs mangent et boivent (autre que de l'alcool) en conduisant.

Une étude de Lytx réalisée en 2014 a révélé que les conducteurs ont 3,6 fois plus de risques de chute en mangeant ou en buvant.

De plus, l'Administration nationale de la sécurité routière estime que les risques d'accident augmentent de 80% et que 65% des incidents sur la route sont dus à des distractions liées à la nourriture ou aux boissons (autres que l’alcool).

L'étude décompose les distractions par régions, ainsi  l'endroit le plus commun ou  les conducteurs utilisent leur téléphone au volant est la partie ouest des États-Unis, tandis que cette pratique est moins fréquente dans le nord-est.

Je sais que la plupart des États du Nord-Est interdisent l'utilisation d'un téléphone au volant, ce qui peut être un facteur contributif.

Alors que l'ouest peut conduire tout en utilisant un téléphone, c'est la zone la moins commune pour conduire avec vos genoux.

Cet honneur douteux reviens au Midwest américain.


Nouvelle menace de Trump 20% de droits de douane sur les véhicules importés de l'Union Européenne




Nouvelle menace de Trump
20% de droits de douane sur les véhicules importés de l'Union Européenne
Source : Susan Walsh / Associated Press


Le président Donald Trump a menacé d'intensifier une guerre commerciale avec l'Europe en imposant un droit de douane de 20% sur toutes les importations américaines de voitures assemblées par l'Union européenne, un mois après que l'administration a ouvert une enquête.
"Si ces tarifs et barrières ne sont pas bientôt ventilés et supprimés, nous allons placer un tarif de 20% sur toutes leurs voitures à venir aux États-Unis. Construisez-les ici!" Trump a écrit sur Twitter vendredi.
Le tweet de Trump sur les voitures est venu après les représailles de l'UE contre ses tarifs sur l'acier et l'aluminium européens. 
L'UE a ciblé plus de 3 milliards de dollars américains de marchandises américaines exportées vers les 28 pays membres de l'Union européenne.
Les États-Unis imposent actuellement un droit de douane de 2,5 % sur les voitures particulières importées de l'Union européenne et un droit de 25 pour cent sur les camionnettes importées. 
L'UE impose un droit de douane de 10 % sur les voitures américaines importées.
Les constructeurs automobiles allemands Volkswagen AG, Daimler AG et BMW AG construisent des véhicules dans des usines aux États-Unis. 
Les données de l'industrie montrent que les constructeurs automobiles allemands construisent plus de véhicules dans les États du sud des États-Unis qui ont voté pour Trump lors de l'élection présidentielle de 2016 qu'ils n'envoient de véhicules d'Allemagne aux États-Unis.
L'indice European Autos Stocks a fortement baissé après le tweet de Trump et était en baisse de 1,25%. 
Les actions des constructeurs automobiles américains Ford Motor Co et General Motors Co ont chuté immédiatement après le tweet de Trump, mais ont rebondi et étaient en hausse.
Le Département du commerce des États-Unis étudie si les importations d'automobiles et de pièces automobiles constituent un risque pour la sécurité nationale. 
Deux jours de commentaires publics ont été prévus en juillet, et le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, a déclaré jeudi que le département avait l'intention de boucler l'enquête fin juillet ou en août.
Les droits de douane sur les importations de voitures s'ajouteraient à une série de guerres commerciales que Trump a entamées, affirmant qu'il vise à créer des emplois aux États-Unis et à protéger les industries nationales.
Trump a menacé d’imposer des droits sur des importations allant jusqu'à 450 milliards de dollars américains en provenance de Chine. 
Les responsables de l'administration ont déclaré que la Chine devrait renforcer la protection de la propriété intellectuelle des entreprises américaines et réduire les droits de douane sur les produits américains.
Le mouvement contre la Chine pourrait augmenter les prix pour les consommateurs et les entreprises américaines et frapper les chaînes d'approvisionnement mondiales pour des industries comme les constructeurs automobiles et l'électronique. 
Les représailles chinoises ont déjà frappé les agriculteurs américains.
Les politiques commerciales de Donald Trump ont également intensifié les conflits avec le Canada et le Mexique alors qu'il cherche à renégocier l'accord de libre-échange nord-américain, doté de 1,1 billion de dollars, à des conditions plus favorables à Washington.
2 articles connexes très intéressants a consulter; (cliquez sur les liens)
Les constructeurs automobiles allemands n'ont pas commenté le tweet de Trump.
L'Alliance des constructeurs automobiles, représentant les principaux constructeurs automobiles américains et européens, a déclaré:
"Les tarifs augmentent les prix des véhicules ... limitent le choix des consommateurs et incitent les partenaires commerciaux à prendre des mesures de rétorsion.
L'association allemande de l'industrie automobile VDA a déclaré que l'Allemagne a exporté 657 000 voitures vers l'Amérique du Nord, soit 7% de moins qu'un an plus tôt, et 200 000 voitures de moins qu'en 2013.
Les ventes aux États-Unis ont chuté de 10 % à 494 000 véhicules, tandis que les constructeurs automobiles allemands ont produit 804 000 véhicules aux États-Unis l'an dernier. 
Les données de Automotive News montrent qu'environ 7,2% des véhicules vendus aux États-Unis jusqu'en mai ont été assemblés en Europe.


Prévisions court-terme des prix des véhicules neufs et d’occasion



Prévisions court-terme des prix des véhicules neufs et d’occasion

Source : Joe Overby, Rédacteur principal, Auto Remarketing

Le marché des voitures d'occasion tend vers 3,2 millions de ventes ce mois-ci, avec un taux annualisé désaisonnalisé de 39,2 millions, selon une analyse d'Edmunds.

C'est en baisse par rapport à mai, quand 3,3 millions de voitures d'occasion ont été vendues pour un SAAR de 39,3 millions, a dit Edmunds, mais les volumes de voitures d'occasion sortant des baux cette année et au-delà offrent peut-être une opportunité pour le marché.


Du point de vue de l'approvisionnement.

Les pénétrations de bail ont dépassé les 30 % durant les deux dernières années (32 % en 2016, 31 % en 2017) et est en moyenne de 31 % dans les cinq premiers mois de 2018, selon Edmunds dans son rapport 2 018 Automotive Industrie: Trends Midyear.

Dans une analyse similaire publiée également mercredi, Cox Automotive a déclaré que "notamment, des stratégies agressives de location au cours des dernières années se traduisent maintenant par des millions de véhicules délaissés" légèrement utilisés " sont maintenant disponibles pour les consommateurs créant ainsi une concurrence croissante avec le marché des véhicules neufs. "

En ce qui concerne ce marché des voitures neuves, Cox Automotive et Edmunds prévoient chacuns 16,8 millions de ventes cette année.

Cox Automotive a dépassé ses prévisions de 16,7 millions, après un DARM moyen de 17,1 millions au cours des cinq premiers mois de l'année et une attente de 16,9 millions pour le DARB de juin.

Edmunds prévoit un SAAR (Taux désaisonnalisé) de 17,1 millions de voitures neuves pour juin. Les prévisions de 1,52 million de ventes de voitures neuves d'Edmunds augmenteraient de 3,4% d'une année sur l'autre et de 4,1% par rapport à mai.

"Les ventes de juin semblent un peu plus saines qu'elles ne le sont en réalité, car il y a eu un jour de vente de plus et un week-end supplémentaires cette année", a déclaré Jeremy Acevedo, directeur de l'analyse industrielle d'Edmunds.

"Sur la base du taux de vente quotidien, les ventes de juin ont été inférieures à celles de l'année dernière", a-t-il déclaré.

«Cela correspond exactement à ce qui s'est passé pour le reste de l'année: les ventes semblent solides, mais il y a d'autres facteurs qui rendent ce succès un peu fragile.

Sur ce sujet, les deux entreprises rapportent que le marché des voitures neuves est fort, mais semble atteindre son apogée pour l'année.

Acevedo a déclaré: "La force de l'économie crée actuellement un champ de force très important pour les constructeurs automobiles, mais une fois que cela commence à faiblir, il y a beaucoup de facteurs de marché qui commencent vraiment à ralentir les ventes.

"Même si les acheteurs de la génération du millénaires commencent enfin à acheter des véhicules neufs, le marché nord-américain est pratiquement saturé", a-t-il déclaré.

"Ajoutez à ce prix record des véhicules, la hausse des taux d'intérêt et le nombre historiquement élevé de personnes qui doivent plus que leurs voitures valent, et la situation est prête pour une contraction du marché."

Dans l'analyse de Cox Automotive, la société a déclaré que la volatilité globale du marché et la hausse des problèmes pourraient ralentir les résultats pour la deuxième moitié de l'année dans le marché des voitures neuves en plus de tous les ralentissements des ventes et des prix proposés.

"Tous les indicateurs nous disent que nous avons atteint le sommet du marché et que cela ne va pas s'améliorer d'ici", a déclaré l'économiste en chef de Cox Automotive, Charlie Chesbrough.

"Le volume des ventes mensuelles en juin devrait augmenter par rapport à l'année dernière, mais Juin a un jour de vente supplémentaire cette année, 27 au lieu de 26, et le rythme ne devrait pas augmenter beaucoup", a-t-il dit.

 "Le volume des ventes de juin devrait atteindre 1,5 million, soit une augmentation de près de 30 000 unités par rapport à l'année dernière, mais une diminution de près de 85 000 unités (en baisse de 5,3%) par rapport à mai."


mercredi 27 juin 2018

Jeep au premier rang des véhicules américains



Jeep au premier rang des véhicules américains


Source : auto Remarketing

Le classement Cars.com des véhicules les plus «américains» de cette année est à nouveau mené par Jeep.
Alors que la Jeep Wrangler a remporté la première place de l' American-Made Index l' an dernier, la Jeep Cherokee de Belvédère, en Illinois, a progressé cette année de la deuxième place qu'elle occupait l'année dernière.
Fait intéressant cette année, la Chevrolet Volt classée au cinquième rang, qui suit la Ford Taurus numéro quatre de Chicago, est le premier modèle de plug-in à figurer sur la liste, ainsi que le nouveau venu, selon Cars.com. .

Pendant ce temps, quatre des 10 meilleurs véhicules de l'indice fabriqués en Amérique sont produites par un constructeur automobile basé à l'étranger, y compris les deux modèles classés deuxième et troisième sur la liste de cette année.
Les modèles Honda Odyssey et Ridgeline de Honda occupent respectivement les deuxième et troisième places.
Selon Cars.com, la fourgonnette et la camionnette de la marque Honda sont toutes deux construites avec un contenu domestique élevé et des transmissions d'origine américaine dans l'État d'Alabama.
L'indice de Cars.com calcule quels sont les véhicules fabriqués aux États-Unis qui ont le plus de pièces américaines, ainsi que soutenir les emplois les plus manufacturiers dans le pays, selon l'entreprise.
«Dans cette nouvelle ère de tarifs d'importation et de renégociations en cours de pactes commerciaux de longue date, il est de plus en plus important pour les consommateurs de comprendre les références d'un produit, en particulier lorsqu'il s'agit d'acheter une automobile moderne», explique Joe Wiesenfelder, rédacteur en chef de Cars.com.
"Si les consommateurs se soucient de faire des achats de voitures qui soutiennent l'économie américaine, cela signifie regarder au-delà du lieu de construction." 
Ce qui suit est une liste du top 10 des véhicules les plus «américains», selon l'indice américain 2018 de Cars.com:
Rang
Marque / Modèle
Emplacement de l'usine d'assemblage aux États-Unis
1
Jeep Cherokee
Belvédère, Ill.
2
Honda Odyssey
Lincoln, Ala.
3
Honda Ridgeline
Lincoln, Ala.
4
Ford Taurus
Chicago
5
Chevrolet Volt
Détroit
6
Honda Pilot
Lincoln, Ala.
7
Acura MDX
(exclut MDX Sport Hybrid)
East Liberty, Ohio
8
Ford Explorer
Chicago
9
Ford F-150
Claycomo, Mo. et Dearborn, Mich.
dix
Chevrolet Corvette
Bowling Green, Ky.
Cette année, Cars.com a déclaré avoir étudié 100 véhicules construits aux États-Unis pour déterminer sa liste des 10 meilleurs véhicules.
La société a déclaré qu'elle examine les véhicules en utilisant cinq facteurs différents, y compris;
·       l'emplacement d'assemblage
·       le contenu des pièces domestiques
·       l'emploi en usine aux États-Unis
·       l'approvisionnement en moteur
·       et l'approvisionnement en transmission.


mardi 26 juin 2018

Concessionnaires et marchands automobile ATTENTION à la baisse des prix des voitures d'occasion de plus de 6% dans les deux prochaines années



Concessionnaires et marchands automobile
ATTENTION à la baisse des prix des voitures d'occasion de plus de 6% dans les deux prochaines années


Source : Joe Overby, Rédacteur principal, Auto Remarketing

Les prix des voitures d'occasion demeurent «plus forts que prévu» et ont même légèrement augmenté par rapport à l'année précédente.

Mais selon le dernier rapport trimestriel de RVI ils pourraient chuter de près de 6% au cours des deux prochaines années, qui a cité un approvisionnement et des inventaires très nombreux ainsi que l’importance des incitatifs comme principaux facteurs.


En ce qui concerne la dernière activité en matière de prix, les prix réels des voitures d'occasion en mai ont augmenté de 1,0% séquentiellement et de 2,1% d'une année sur l'autre.

Toutefois, l'indice réel des prix des véhicules d'occasion de RVI devrait reculer de 0,7% pour l'ensemble de l'année 2018, puis afficher des baisses d'une année à l'autre de 3,6% et de 1,2% respectivement au cours des deux prochaines années.

RVI prévoit que d'ici 2020, les prix d'occasion seront 5,9% plus doux qu'ils ne le sont actuellement.

"L'augmentation de l'offre de véhicules d'occasion et la croissance soutenue de l'activité d'incitation continueront à exercer une pression à la baisse sur les prix des véhicules d'occasion", a déclaré le groupe RVI dans son rapport.

«Nous prévoyons que la pénétration des baux diminuera par rapport aux sommets atteints au cours des deux prochaines années.

"Par conséquent, cette offre de véhicules hors-contrat (records) entrera sur le marché et entraînera de nouvelles baisses des prix des véhicules d'occasion", a indiqué l'entreprise.

L'offre de véhicules hors-bail devrait rester à la hausse jusqu'en 2020, a déclaré RVI, grâce à l'abondance de la location au cours des dernières années.

Bien que les taux n'aient pas atteint leur niveau record il y a quelques années, alors que les taux dépassaient les 23%, la pénétration des contrats de location au premier trimestre était en hausse par rapport au quatrième trimestre et atteignait 22,2%.

Les prochaines années devraient toutefois montrer un certain ralentissement de la location.

Pour ce qui est de la mesure de RVI pour le volume hors-bail, il y a eu une hausse de 12,1% d'une année à l'autre de l'indice de l'offre de location en mai.

Pour l'année 2018, RVI prévoit un gain de 13,4%, suivi d'une hausse de 16,0% l'année prochaine et d'une hausse de 4,5% en 2020.

Ce n'est qu'en 2021 que RVI anticipe une baisse de son indice d'offre de location.

C'est à ce moment-là que bon nombre des baux écrits aujourd'hui réintègrent le marché; et jusqu'à présent cette année, la pénétration des baux a diminué pour la majorité des marques, a déclaré RVI.

L'indice boursier de véhicules d'occasion de la société devrait afficher des gains d'une année à l'autre de 6,8%, 3,8% et 3,4% en 2018, 2019 et 2020, respectivement.

Puis, sur le front des nouveaux véhicules, RVI prévoit que les niveaux d'incitation (en pourcentage du PDSF) augmenteront cette année et les trois prochains. Les incitations ont atteint 10,1%