Carlos Ghosn a nouveau réélu à la tête
de Renault
Source : Florence Lagarde, autoactu.com
Carlos Ghosn reconduit à la
tête de Renault, l’État vote sa rémunération 2018
Le 15 juin dernier,
l’assemblée générale de Renault a voté le renouvellement du mandat de Carlos
Ghosn à la présidence et à la direction générale du constructeur à une écrasante
majorité. L’État a voté sa rémunération 2018 qui sera en forte baisse.
C’est un Carlos Ghosn détendu et souriant qui
présidait ce 15 juin l’assemblée générale de Renault. Après une année 2017
exceptionnelle en termes de chiffre d’affaires (58,77 milliards d’euros,
+14,7%), de marge opérationnelle (3,85 milliards d’euros, +17,4%) et de
résultat net (5,1 milliards d’euros, +49%), il sollicitait un dernier mandat
pour préparer sa succession.
Cette année l’assemblée
générale de Renault s’est déroulée sans heurt alors qu’elle avait été perturbée
ces trois dernières années à cause de la contestation de la rémunération de
Carlos Ghosn.
Il faut dire que le PDG de
Renault avait fait les efforts nécessaires : en 2018 sa rémunération sera en
recul de 19% pour la partie fixe (1 million d’euros au lieu de 1,23 million),
en baisse de 32% pour la part variable maximale (plafonnée à 100% du fixe au
lieu de 120%), a expliqué aux actionnaires Patrick Thomas, administrateur
président du comité des rémunérations.
Le nombre d’actions de
performance sera également en baisse de 20%, avec un plan d’attribution de 80
000 actions (au lieu de 100 000) conditionnées à l’atteinte des critères de
performance et une présence de 4 ans.
La résolution sur cette
rémunération 2018 de Carlos Ghosn a été adoptée à 87,89%, l’État notamment
ayant voté pour.
En revanche, l’État a voté
contre la résolution concernant sa rémunération 2017 qui a été adoptée de
justesse avec 56,5% des voix.
Au titre de 2017, Carlos
Ghosn a perçu outre son fixe (1,23 million), une part variable de 1,451 million
(dont 362 850 euros en numéraire, le reste en actions) et 100 000 actions de
performance (4,64 millions en valeur comptable).
"Aucun doute raisonnable" sur la pérennité
de l'Alliance
Avant l’adoption de ces deux
résolutions, le renouvellement pour 4 ans du mandat de Carlos Ghosn avait été
approuvé à une très large majorité de 82,18% et sous les applaudissements.
Ce dernier mandat doit
permettre au PDG de préparer sa succession. "Parmi les décisions du
conseil d’administration qui vous seront soumises pour accord figure le
renouvellement de mon mandat. Avec l’ensemble des membres du conseil nous avons
convenus d’une feuille de route. Concrètement il s’agit de performance et de
pérennité", avait dit Carlos Ghosn lors de son intervention devant les
actionnaires.
Ce dernier mandat qui court
jusqu’en 2022 coïncide avec le plan Renault Drive the Futur et Alliance 2022. Outre
le pilotage de ces plans, Carlos Ghosn a également annoncé qu’il s’attacherait
à la pérennité de l’Alliance.
"Depuis sa création en
1999, j’ai veillé à ce que l’Alliance fonctionne de façon pragmatique. Chacune
des entreprises membres y trouvant son intérêt. Il n’y avait pas de dogme, pas
d’idéologie et c’était l’intérêt mutuel", a-t-il rappelé.
"Ce dispositif que nous
avons patiemment mis en place depuis 19 ans qui fonctionne bien et qui continue
de se développer suscite encore des questions et des doutes. (…).
Ma responsabilité est de
proposer et de prendre les mesures nécessaires en termes d’organisation et
d’intégration pour qu’il n’y ait plus aucun doute raisonnable sur la pérennité
de l’Alliance et ceci bien sûr avant l’échéance de mon mandat qui est 2022.
Notre ambition est bien de
consolider la position de l’Alliance comme un groupe intégré, leader mondial de
l’industrie automobile, et ce dans l’intérêt de toutes les parties
prenantes", a dit Carlos Ghosn.
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