mardi 19 juin 2018

Guerre commerciale et augmentation des tarifs douaniers Canada/USA = Récession et 160,000 pertes d’emploi



Guerre commerciale et augmentation des tarifs douaniers Canada/USA =
 Récession et 160,000 pertes d’emploi


Une nouvelle analyse réalisée par la Banque Scotia prévient qu'une guerre commerciale mondiale précipiterait les économies nord-américaines en récession.

Le rapport publié par la Banque Scotia prévoit que si les États-Unis rompent tous leurs liens commerciaux avec leurs partenaires, par l'imposition de surtaxes moyennes de 20 pour cent, le Canada et le Mexique verraient leurs économies décroître en 2020.

Pour le Canada, les prévisions indiquent un recul de l'économie de 1,8 pour cent.

Ce scénario du pire est l'un des dénouements possibles étudiés par l'institution financière canadienne.

Les experts ont tenté d'évaluer les conséquences économiques d'une intensification du conflit commercial entre l'administration de Donald Trump et les alliés naturels des États-Unis comme le Canada. 

Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont imposé d'importants tarifs douaniers sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance du Canada, du Mexique et de l'Union européenne.

Cette décision a soulevé l'ire des pays alliés qui ont répliqué par l'imposition de leurs propres surtaxes sur les importations américaines.

Washington menace maintenant d'imposer d'autres tarifs sur les automobiles.

«Une montée du protectionnisme aux États-Unis provoque un impact négatif sur la croissance de chacune des économies des partenaires de l'ALÉNA», peut-on lire dans le document rédigé par Brett House, Juan Manuel Herrera, René Lalonde et Nikita Perevalov, de la Banque Scotia.

Vendredi, le président américain a poursuivi sa démarche en frappant la Chine à qui il a imposé des tarifs de 25 pour cent sur des produits dont la valeur des échanges est évaluée à 50 milliards $. Ces surtaxes doivent entrer en vigueur le 6 juillet et rapprocher les deux plus grandes économies d'une véritable guerre commerciale.

En plus de cette turbulence, une autre épine économique exacerbe l'incertitude au Canada, au Mexique et aux États-Unis: la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain semble faire du surplace.

Des tarifs dans le secteur automobile pourraient coûter jusqu'à 160 000 emplois

Source : Agence QMI

L'imposition de tarifs dans le secteur de l'automobile et des pièces de voitures par les États-Unis pourrait faire perdre jusqu'à 160 000 emplois au Canada, selon la Banque TD.
Une analyse menée par l'économiste Brian DePratto et publiée lundi révèle que l'imposition de surtaxes douanières sur l'industrie automobile par les États-Unis et une réplique proportionnelle par Ottawa aurait un effet dévastateur sur l'économie canadienne.
En plus de générer jusqu'à 160 000 pertes d'emplois, majoritairement en Ontario, les tarifs pourraient causer une baisse du PIB de 1,3 % en 2019, tandis que le huard perdrait de 8 à 15 % de sa valeur, estime la Banque TD.
Le secteur automobile, grandement intégré avec celui des États-Unis, est un moteur économique important au Canada, et particulièrement en Ontario où il représente 40 % des exportations.
L'administration du président américain Donald Trump enquête présentement sur les importants de véhicule et de pièces automobiles sur la base de la sécurité nationale, le même argument utilisé pour justifier l'imposition de tarifs de 25 % sur l'acier et de 10 % sur l'aluminium.



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