4 façons rapides d’améliorer les performances
de reprise de votre concession
(Bonnes pratiques en évaluation
des véhicules d’échange, 2e Partie)
Source : Richard R. Lépine,
Gestionnaire de Performances, vAuto.
Alors que les ventes de
véhicules neufs fonctionnent à pleine vapeur, les concessionnaires ont la
possibilité de solutionner leur problème grandissant d’approvisionnement en
véhicules d’occasion en conservant pour la revente au détail un plus grand
nombre des échanges qu’ils reprennent.
• Beaucoup plus
facile à dire qu’à faire, bien sûr, mais les concessionnaires doivent
absolument travailler à redéfinir et améliorer leurs processus d’évaluation
pour s’assurer qu’ils ne laissent pas passer d’occasions d’acheter des
véhicules dont ils ont besoin pour la revente.
• Après vérification
auprès de nombreux concessionnaires pour quantifier la différence entre le prix
qu’ils paieraient pour acquérir un véhicule en échange par rapport au même
véhicule acheté via une vente aux enchères.
• Les résultats sont assez
surprenant, les concessionnaires paieraient en effet en moyenne jusqu’à $ 1 500
de plus pour le même véhicule en reprise comparativement à un achat aux encans.
• La différence est due à la plus
grande compétition pour acheter les mêmes véhicules intéressants aux ventes aux
enchères, ainsi que l’ajout des frais d’encans et de transport payés par les
concessionnaires pour acquérir des véhicules aux encans.
• Certes, certains des
véhicules qui sont échangés par les clients iront directement chez un
grossiste, Ces voitures doivent donc être acquises grâce à cette stratégie de
sortie sur une base de revente en gros.
• Dans de telles situations,
votre montant d’évaluation devra tenir en compte le besoin de satisfaire le
client moins les couts inhérents à la revente en gros du véhicule.
• Pour les autres
véhicules, les quatre meilleures pratiques suivantes vous assurerons
d’approcher chaque reprise comme étant une occasion de maximiser la rentabilité
pour votre concessionnaire tout entier et non un seul département :
1. Utilisez le différentiel
d’évaluation-à-vente aux enchères à votre avantage.
• Lorsque vous évaluez
un échange, faites le calcul pour déterminer ce qu’il vous en coûterait pour
acquérir la même unité aux enchères, en supposant que vous en ayez besoin pour
atteindre vos objectifs d’inventaire et de rentabilité.
• La différence dans le montant
que vous obtiendrez ainsi peut vous fournir le petit supplément nécessaire pour
satisfaire le client, le département des véhicules neufs tout en vous
permettant de maximiser votre retour sur investissement sur cette unité.
• De plus, cette différence
pourra éventuellement être utilisée pour compenser les frais supplémentaire de
la remise en état que pourrait exiger le véhicule repris.
• Certes, cet équilibre peut
abaisser le potentiel de profit brut sur chaque véhicule revendu au prix de
détail puisque vous l’aurez payé selon sa valeur sur le marché.
• Toutefois, il s’agit d’un petit
prix à payer pour faire tourner la roue de la vélocité en augmentant votre
rotation des stocks en utilisant la méthode de gestion d’inventaire dite de
Vélocité™ en plus de créer des opportunités de profits intéressants pour vos
départements de service et le département de F & I.
2.
Utilisez la transparence dans chacune de vos évaluations.
• Les revendeurs qui
utilisent des technologies et des outils comme AutoTrader.com et les valeurs de
reprises garanties (Trade In Marketplace), possèdent un moyen puissant et
efficace de réduire au minimum le marchandage sur une valeur de reprise
acceptable.
• En effet lorsque les
concessionnaires prennent le temps d’évaluer physiquement les véhicules avec
les clients et ensuite d’utiliser ces outils pour obtenir une valeur
d’évaluation équitable, ils arrivent souvent à des valeurs qui soient
acceptables et acceptés par les deux partis.
• Pourquoi ? Parce que le
processus est beaucoup plus transparent et, dans bien des cas, utilise les
mêmes ressources d’évaluation de véhicules utilisés par le clients qui lui a
permis en premier lieu d’obtenir une idée approximatif de ce que leur véhicule
vaut avant même qu’ils ne se rendent chez le concessionnaire.
• « La clé est de faire
l’évaluation avec les clients à chaque fois avant de mettre un montant dans la
transaction, ». « Il s’agit du meilleur outil pour fermer une évaluation et une
vente…»
3. Voyez plus loin que
simplement la vente d’un véhicule.
• L’exemple de CarMax
qui mentionne dans ses publicités qu’ils payent plus pour les échanges que ces
compétiteurs Ils se concentrent tout d’abord, bien sûr, sur les véhicules
qui conviennent à leurs inventaires.
• En plus, cependant, ils
utilisent une vision à long terme : « chaque reprise nous donne la possibilité
de créer deux clients, celui qui veut acheter notre voiture et le client qui va
racheter la voiture que nous venons d’acquérir.
• Nous doublons également nos
occasions de profits bruts supplémentaires au niveau du service, des pièces et
du F & I, Tous ces facteurs comptent dans notre appréciation de la
rentabilité globale du concessionnaire.
4. Surveillez attentivement
les performances de chacune de vos évaluations et chacuns de vos évaluateurs.
• L’une des
principales raisons pour laquelle certains concessionnaires semblent toujours
être capables d’acquérir des véhicules d’échanges pour moins d’argent qu’ils ne
paieraient à une vente aux enchères est due en grande partie à la surveillance
constante des processus d’évaluation du concessionnaire.
• Ces concessionnaires
surveillent régulièrement deux critères importants pour chaque individu qui
évalue des véhicules.
• Premièrement, ils surveillent
attentivement le ratio de reprise de l’évaluateur. En soi, ce nombre a une
signification plutôt limité.
• Autrement dit, si un évaluateur
paie trop cher pour les véhicules d’échange, il est donc plus susceptible de
dépasser les 50 % de reprises.
• Pour compenser cela, les concessionnaires
évaluent une deuxième valeur: le ratio de coût versus le marché comparativement
au montant offert par l’évaluateur pour acquérir un véhicule.
• Ce ratio mesure l’écart entre
les coûts de reprise du véhicule et son prix de revente probable.
• Dans la plupart magasins, ce
chiffre devrait se situer près de 80 %, ce qui permet une diffusion de 20 %
afin de couvrir la remise en état, un frais de gestion normale ou (Pack) et la
marge brute attendue du véhicule.
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