Première grève au
Canada pour GM en dix ans en raison des pertes d’emplois
Source :
David Welch et Kristine Owram
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Les travailleurs
de l'automobile de General Motors Co. Sont en grève dans une usine
canadienne pour la première fois en 21 ans au sujet des emplois perdus face au
Mexique, le président du syndicat appelant la situation «ce qui ne va pas avec
Nafta».
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La grève, qui a débuté dimanche
dernier, réduira la production de Chevrolet Equinox, un véhicule utilitaire
sport important pour le constructeur automobile qui vient tout juste de le redessiner
pour la première fois en sept ans .
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Unifor, qui représente environ 6 500
travailleurs GM au Canada, a déclaré qu'il demandait au constructeur automobile
de Detroit de fournir à l'usine un autre véhicule à construire à la place du
modèle GMC Terrain, dont la production a été transféré au Mexique plus tôt
cette année, ce qui a coûté à l'usine d’Ingersoll (Ontario) plus de 600
emplois.
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Le syndicat s'est battu pour arrêter
une vague de perte d'emplois automobiles et d'investissements vers des endroits
où les couts de production sont moins chers au sud de la frontière.
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Le syndicat a déclaré qu'il exhortait GM à aider l'usine
Ingersoll, le producteur principal de Chevrolet Equinox, son modèle SUV le plus
vendu.
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L'Equinox est produit au Canada et au
Mexique.
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"Si vous ne pouvez pas garder
votre emploi lorsque vous avez la meilleure usine au monde, vous avez un
problème", a déclaré Jerry Dias, président d'Unifor, lors d'une interview
téléphonique.
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L'usine a remporté plusieurs prix de
qualité de JD Power et est reconnue comme l'un des plants les plus productifs
au monde, a déclaré le syndicat.
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"Maintenant nous disons: 'Assez,
vous nous avez déjà porté un coup terrible avec le départ du modèle Terrain vers
le Mexique, nous n'absorbons pas un autre coup.' '
Emplois perdus
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Dias est apparu comme le porte-parole
de la main-d'œuvre lors
des renégociations de l'Accord de libre-échange nord-américain, ce qui a
favorisé des normes de travail plus élevées aux États-Unis et au Mexique.
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Sous Nafta, la production de
véhicules légers du Mexique a plus que triplé, passant de 1,1 million d'unités
en 1994 à environ 3,5 millions d'unités en 2016, selon un rapport de la Fédéral Reserve Bank de
Chicago.
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Le Canada a perdu plus de 53 000
emplois automobiles de 2001 à 2014, selon une étude réalisée par le Centre de
recherche sur les politiques automobiles.
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L'usine d'Ingersoll employait 2,450
travailleurs horaires à la fin du mois dernier, selon GM.
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Elle a été exclue des accords de
travail que Unifor a conclus avec les compagnies automobiles américaines
l'année dernière qui ont obtenu plus d'investissements au Canada.
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GM a accepté d'investir 554 millions
de dollars canadiens dans ses autres activités canadiennes, notamment une usine
d'assemblage, une usine de moteurs et une installation de distribution de
pièces.
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GM a encouragé Unifor à reprendre les
négociations pour un accord dans une déclaration sur son site Web.
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La société a deux usines au Mexique produisant
de petits VUS, y compris l'Equinox, affaiblissant ainsi la position de
négociation du syndicat Canadien.
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Il s'agit de la première grève d'une
usine d'assemblage canadienne depuis 1996, lorsque le précurseur d'Unifor, le syndicat
des Travailleurs canadiens de l'automobile, avait alors organisé une
interruption de trois semaines chez GM.
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Les ventes américaines de l'Equinox
ont grimpé de 17% cette année jusqu'en août, selon Autodata Corp.
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Le modèle est le deuxième meilleur
vendeur de GM, surpassé seulement par le modèle Chevrolet Silverado.
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